Vérité [PV: Jezabelle Carrington]

Messages : 82 Date d'inscription : 23/06/2010 Age : 29

Le matin, de cette même journée, je m'étais levé pour me rendre dans la grande salle et boire un vers. Je mangeai jusqu'à ma faim. J'étais gourmand. Je devais beaucoup manger pour bien me nourrir. Après ce magnifique déjeuner que j'ai mangé, je me rendis dans les couloirs attendre Jessie. Ma petite amie. J'aurais du d'une certaine façon lui dire que je l'attendais dans les couloirs. Je l'embrassai et nous passâmes le reste de la journée ensemble. L'heure du couché approcha. Je reconduis Jessie à la salle commune des Gryffondor et je me rendis dans les sous-sol pour aller dans ma salle commune. Je me couchai sur mon lit. Je ne savais que faire à part dormir. Parfois la vie est difficile. Je trouve difficile de ne pas avoir dit à ma petite sœur ce que j'étais vraiment. Le soir, il était je ne sais qu'elle heure. Je me rendis dans la forêt interdite passant par les couloirs. Je ne savais pas que ma sœur me suivait, mais je m'en foutais.

Je m'enfonçai dans la forêt. Je me rendis en son milieu, enfin presque. Je pensais à mon avenir avec Jessie, ma situation avec ma sœur. Je ne pouvais rien faire. Il fallait que je lui dise ce que j'étais, mais en même temps je regrettais amèrement ce qui allait ce passer. Ce n'était pas la pleine lune, mais un croissant de lune dont la lumière me chevauchait. Assis sur un rocher je contemplai l'horizon et je commençais à me demander ce qui allait ce passer avec Taylor et Bella. Taylor l'amour de Bella et Bella ma sœur de cœur. Un jour un vieil ami m'avait appris tout sur les loup-garou, cet ami était aller à Drumstrang une école de magie noire, enfin presque. Il avait le même âge que moi, mais ses parents l'avaient envoyé à l'école un an plus tard. Il était nez Loup-Garou de son père Loup-Garou. J'en savais pas mal.

Je restai là. L'horizon de cette forêt. Tous mes sens en alerte pour une bête quelconque. Aucune à l'horizon et aucune bête derrière moi. Je ne pouvais permettre à qui que ce soit de m'attaquer directement comme une proie sans défense...

Journée relativement simpliste malgré le fait que j’étais morte de fatigue. Lorsque je m’étais levée ce matin, je m’étais rendue compte à quel point la forme n’était pas vraiment au rendez-vous. Je me sentais lourde et il me semblait avoir d’énormes poches noires sous les yeux. J’avais travaillé comme une folle toute la nuit pour réussir à terminer tous mes travaux à temps. Ma tête n’avais qu’une envie, trouver quelque chose où se poser et que mes paupières se closent pour que je puisse profiter d’un sommeil réparateur. Il me manquait énormément d’heure de sommeil pour pouvoir dire que je pouvais être potable. En fait, je ne m’étais pas réveillée seule ce matin. Il y avait eu quelques personnes pour me réveiller. Mes amies avaient toutes été autour de moi pour me sortir de mon repos. Elles n’avaient pas eu une tâche facile faut dire. Pour une fois que j’avais réussis à trouver un endroit tranquille pour somnoler, il avait fallu que je m’endorme complètement peu de temps avant d’aller déjeuner. J’étais tombée endormie comme une pierre. Je n’avais eu que le temps de poser ma tête sur le béton ou le ciment derrière moi et pouf, j’étais partie pour de bon. Je vous le jure, c’était à peu près une demi-heure avant de partir déjeuner.

Donc, mes amies m’avaient réveillée et nous étions partis déjeuner dans la grande salle. Il y eu un peu trop d’action à mon goût. On aurait dit que tout le monde débordait d’énergie et que j’étais la seule à ne pas en avoir. J’avais regardé un peu le monde qu’il y avait dans la grande salle et j’avais aussi cherché mon frère. Je ne l’avais pas vu. Normalement, c’était toujours au déjeuner qu’on se voyait un peu. Tant pis, il était sûrement occupé ailleurs. J’étais retournée aux dortoirs en compagnie des autres filles de Gryffondor. J’étais allée chercher mes cahiers pour mes cours du matin. J’allai suivre mes cours et je me récolter une autre belle pile de devoirs. Les professeurs ne se gênaient vraiment pas pour nous bourré de devoirs à faire pour, la majorité du temps, le lendemain. Une journée entière de cours. Il y avait des devoirs pour presque chaque matière. Entre temps, il y avait eu le repas du midi. Je m’étais rempli l’estomac tellement j’avais faim. Mes amies me dirent d’arrêter de manger autant, qu’un jour je deviendrais grosse, mais je ne l’étais pas encore et je faisais quand un peu attention. J’avais juste eu une grosse faim. J’étais retournée dans mes cours et vous connaissez déjà la suite.

Après les cours, je dû me rendre à la bibliothèque avec une copine pour faire nos devoirs. Nous avions un rouleau de parchemin complet à écrire pour le lendemain. Déjà que je m’endormais, quoi de plus endormant qu’un devoir comme tel ? J’avais étouffé plusieurs bâillements avant que Catharina, mon amie me déclare qu’il fallait absolument que j’aille me couché avant de tomber dans les pommes ou autre chose. Faut dire que je ne m’en souvenais pas très bien. J’étais déjà un peu dans les vapes. Nous nous étions levées et nous étions reparties vers la salle commune des Gryffondor. Je déposai mes cahiers sur une table basse du dortoir des filles et je me débarrassai de ma robe de sorcier pour mettre mes vêtements à moi. Une fois le changement compléter, je m’étendis sur mon lit.

« Tu devrais essayer de dormir Jez. Ça n’a plus de sens de rester éveillé toute la nuit comme tu l’as fait la nuit dernière et l’autre d’avant. Tu vas finir par nous mourir dans les bras !

- Ben voyons donc ! N’exagère pas Catha. Ce n’est pas deux nuit où je n’ai pas beaucoup dormie qui me feront du tord. Tu dramatises tout.

- Je ne dramatise rien du tout. Tu vas voir que je te dis la vérité. Eh puis, qu’en penserais ton frère ? Il n’approuverait sûrement pas. Je pourrais aller lui dire.

- Si tu dramatises. Eh puis, c’est ma vie et mes devoirs que je n’avais pas le choix de remettre. Mon frère n’en saura jamais rien et tu ne lui diras rien non plus. Ce n’est pas de ses affaires. Ce que je fais de mes soirées, eh bien, ce n’est que moi que ça regarde.

- Tu n’es pas raisonnable.

-Je sais. »

Je me tournai sur le côté pour que mon amie ne me voie pas bailler de nouveau. J’étais si fatiguée, que j’étais sûre de peiner à me tenir debout. Je ne voulais pas dormir cependant. Je voulais prouver à mon amie que j’étais encore capable de me tenir debout et d’agir normalement même après une nuit presque toute éveillée. Je me relevai et je me dirigeai vers la porte du dortoir.

« Jez, où vas-tu ?

- Je sors prendre l’air un peu.

- Mais c’est bientôt l’heure du couvre-feu !

- C’est bon maman, je serai de retour avant ça !

- Tu n’es pas croyable. »

Je me retournai vers elle et j’affichai un sourire en coin.

« Je sais. »

Avec un clin d’œil complice, je sortis du dortoir des filles et je me retrouvai dans la salle commune. Je regardai les autres élèves. Il n’y avait pas tant de monde que ça. Je ramassai ma veste que j’avais laissé trainer et je sortis de la pièce. Je me retrouvai dans les corridors. Je descendis les étages en toute discrétion. Je voulais réussir à sortir dehors sans me faire attraper par les professeurs ou les préfets qui faisaient une ronde. J’étais rendue à peu près à la hauteur du hall d’entré quand je vis une silhouette qui se dirigeais vers l’extérieur. En regardant bien cette forme, je remarquai rapidement que je la connaissais. Elle appartenait à mon frère. Mais que faisait-il ? Je décidai de le suivre discrètement pour voir ce qu’il faisait. Ce n’était pas vraiment bien de ma part, venant de sa sœur, mais j’étais curieuse de voir son coup.

Je marchai longtemps à sa suite. Il nous entraînait dans la forêt interdite. Nous marchâmes longtemps dans la forêt. Je finis par en déduire que nous en étions à la moitié de fait, peut-être plus, peut-être moins, mais il me semblait avoir marché des heures. Je prenais de grandes bouffées d’air frais qui revigorait mon esprit. Ça m’aidait légèrement à y voir plus clair. Je faisais extrêmement attention à l’endroit où je mettais les pieds. Je ne voulais pas faire trop de bruit pour ne pas me faire découvrir. La fatigue gagnait toujours un peu plus de terrain, mais j’étais trop curieuse pour vouloir rebrousser chemin. Mon frère s’arrêta et je fis de même quelques mètres plus loin. Nicolas s’assit sur un rocher et il regarda je ne sais pas trop où. Il jeta un coup d’œil derrière lui. Je me dépêchai de me cacher derrière l’arbre le plus près. Lorsqu’il se retourna, je l’espionnai encore un peu, puis je franchis les quelques mètres qui me séparaient de lui et je vins me poster derrière lui. J’ignorais s’il m’avait entendu.

« Nic, est-ce que je peux savoir ce que tu viens faire dans la forêt interdite le soir ? Tu m’inquiète mon vieux ! »

J’aimais bien l’appeler mon vieux comme tous ses amis de gars. Ça me permettait de me sentir moins… jeune. Je me permis d’aller me poster à côté de lui sur la roche. J’allai m’asseoir à côté de lui, ramenant mes jambes contre ma poitrine et encerclant mes jambes avec mes bras.

« Qu’est-ce qui se passe avec toi ? J’ai l’impression que tu n’es plus le même depuis quelques jours. Je peux savoir ou tu préfère le garder pour toi ? »

Je regardai mon frère pour voir sa réaction. S’il ne voulait pas m’en parler je comprendrais, mais il me semblait que mon frère n’était pas normal. Il n’était jamais aussi… pensif normalement. Alors pourquoi ce soir plus qu’un autre soir ? Je ne le savais et j’aimerais bien trouver des réponses à mes questions. J’espérais bien que mon frère me réponde, mais il était toujours possible qu’il ne le fasse pas. J’étouffai un bâillement et j’essayai de rester le plus réveillée possible.

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« Nic, est-ce que je peux savoir ce que tu viens faire dans la forêt interdite le soir ? Tu m’inquiète mon vieux ! »

C'est bien ma soeur cette petite Jezabelle qui appelle son frère Nic et qui dit aussi « mon vieux » lorsqu'elle parle à un ami. Je restai immobile et sourit. Elle s'assit à côté de moi ses jambes sur sa poitrine ses bras entourait ses jambes. rien de plus beau.

« Qu’est-ce qui se passe avec toi ? J’ai l’impression que tu n’es plus le même depuis quelques jours. Je peux savoir ou tu préfère le garder pour toi ? »

Elle rajouta cette phrase. Hum. Et oui je ne suis plus le même. Je suis plus heureux et plus malheureux, car j'ai caché tant de secret à ma propre famille que je m'en voudrai éternellement. Malgré mon visage impassible, il y a tout de même un sourire. Je ne regretterai jamais d'avoir avouer quelque chose d'aussi important à ma soeur. Enfin deux ou trois.

« Et bien, vois-tu Jeza, je suis en amour, je suis amoureux d'une fille à l'école je l'aime de tout mon cœur. Je ne suis plus le même car je suis amoureux et aussi parce que je viens d'avouer à ma petite amie, une amie et ma meilleur amie ce que je suis vraiment. J'ai un gros secret. Un secret que j'ai gardé à moi-même pour environ 3 ans. Je ne suis plus le même depuis printemps de ma 4ième année. Un secret que j'ai caché à tous et mêne ma propre famille. Se que je regrette vraiment... »

Un secret gros comme l'air, gros comme moi. Jeza ne savait rien de cet immense secret qui pesait sur moi une lourde tâche. Un de mes vieux amis allait bientôt revenir à Poudlard pour finir l'année. Soudain quelque chose m'attira, l'esprit, n'avait-elle pas des devoirs? Ses amis ne l'auraient pas Sermonné de ne pas sortir en pleine nuit? Sérieusement ce qu'elle fait de ses soirées, je m'en fiche. Tant et aussi longtemps que cela ne concerne pas les garçon... Je suis aussi curieux alors je le demande...

« Tes ami(e)s te font-ils la morale parfois? »

J’étais vraiment fatiguée. Je me cachais lorsque je voulais bailler. Je ne voulais pas que mon frère me retourne de force à l’intérieur. Je désirais rester avec lui. Pour une fois on pouvait être seul. Juste tout les deux sans que quelqu’un vienne nous interrompre. J’avais des questions à poser à mon frère et j’espérais pouvoir tenir bon jusqu’à ce que j’aie obtenu toute les réponses que je voulais. Plus le temps passait – on parle encore de secondes presque – plus mes paupières devenaient lourdes. Je faisais d’énormes efforts pour rester éveillée. Je ne savais pas ce que ferait mon frère alors je préférais ne pas prendre de chances. Je regardais mon frère. Il avait un masque impassible, mais il était transpercer d’un sourire. J’eus un sourire en coin. J’aurais aimé qu’il ait un visage complètement souriant. Il me semblait que mon frère ne me faisait plus que des visages impassibles avec un sourire. Ce n’était pas ce que j’aimais. Je le trouvais beau moi quand il souriait.

« Et bien, vois-tu Jeza, je suis en amour, je suis amoureux d'une fille à l'école je l'aime de tout mon cœur. Je ne suis plus le même, car je suis amoureux et aussi parce que je viens d'avouer à ma petite amie, une amie et ma meilleur amie ce que je suis vraiment. J'ai un gros secret. Un secret que j'ai gardé à moi-même pour environ 3 ans. Je ne suis plus le même depuis printemps de ma 4ième année. Un secret que j'ai caché à tous et même ma propre famille. Ce que je regrette vraiment... »

Alors là, ça ne m’étonnait même pas. Le fait que mon frère soit amoureux je parle. Lorsqu’il m’avait dit qu’il avait un gros secret, j’avais froncé les sourcils. Quel était se secret qui depuis si longtemps m’étais caché. Il m’inquiétait. Mais qu’avait-il donc de si important pour qu’il nous le cache ?

« Tes ami(e)s te font-ils la morale parfois? »

J’eus l’impression d’être un peu prise au piège. Pourquoi voulait-il savoir ça ? C’était bien étrange. Un sourire en coin naquit sur mon visage. Je baissai la tête pour faire en sorte qu’il ne voit pas mon regard. Je me mis à regarder mes genoux.

« Euhm, ouais, mes amis me font la moral par endroit. »

Je n’en dis pas plus. Il ne m’avait pas dit pourquoi il était si cachotier. Alors, tant qu’il ne me dirait pas ce qu’il avait, je ne parlerais plus. Il avait changé de sujet.

« Mais tu as changé de sujet comme ça. Alors c’est quoi que tu regrettes de ne jamais nous avoir dis aux parents et à moi ? »

Je regardai mon frère. Je voulais avoir ma réponse et je me montrerais tête de cochon sur ce coup-là. Je me fichais complètement de savoir si c’était bien pour moi ou pas de savoir, ce que je voulais, savoir ! Cesser d’être tenu dans l’ignorance. Moi qui croyais qu’il m’avait toujours tout dit. Je n’étais pas fâchée, juste déçue. Je prenais ça pour un manque de confiance. J’étais digne de confiance. Nicolas devrait le savoir après toutes ces années. Il me devait des explications et je les attendais avec impatience.

[Navré, j'avais aucune idée et comme tu le sais, je n'ai aps beaucoup de temps devant moi...]

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« Euhm, ouais, mes amis me font la moral par endroit. »

Je souris. C'est certains, car les miens aussi, certains me disent de ne pas sortir d'autre s'en foute. Ce qui importe à mes yeux est de bien réussir et de ne décevoir personne. Je n'ai jamais compris pourquoi les gens font la morale aux autres. Soudain, elle ajouta...

« Mais tu as changé de sujet comme ça. Alors c’est quoi que tu regrettes de ne jamais nous avoir dis aux parents et à moi ? »

Elle avait vu mon jeu. Elle voulait savoir ce que j'étais... J'étais quelque chose de dangereux non. Pas vraiment. C'est alors je décidai de me lever devant elle. Je reculai un moment Puis je devins loup devant elle comme si Nicolas l'humain n'existait plus. J'aurais aimé lui dire ce que je pensais, mais pour le moment, il fallait qu'elle observe bien la chose devant elle. Je ne pouvais rien contre elle. Tout ce que je pouvais et bien c'était de m'approcher la gueule et lui lécher la figure, ce que je fis en marque d'affection et je couchai ma tête de loup où j'étais assis lorsque j'étais sous forme humaine. J'écoutai tout autour de moi, personne ne parlais, aucun signe de danger, sinon j'aurais bondi sur le premier loup garou qui aurais essayer de tuer ma soeur. Je fermai mes yeux. je respirais toujours et j'écoutais tout autour de moi.

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